Hike Lutin, mode d’emploi

Comment organiser un Hike de malade, mode d’emploi :

Tout d’abord, prenez une bonne team de chefs dévoués, menés par une Big Boss qui contrôle la soif d’animation de ses subordonnés, pour focaliser leur imagination sur des jeux hors du commun (Oui, les chefs sont aussi de grands enfants, il faut parfois les cadrer pour ne pas les retrouver à 6h du matin toujours occuper à peaufiner leur jeux).

Ensuite, choisir un lieu stratégique au déroulement de ce week-end (nous avons pris la petite école mignonne de Steenkerque, au milieu d’un village pas trop fréquenté, mais aux belles allures rurales). Il est nécessaire de trouver des prairies, pour que, une fois les petits monstres débordant d’énergie arrivés, ils puissent se défouler à courir, à se lancer quelques mottes de terres, et j’en passe.

Après, il faut encore des activités pour dépenser cette énergie, car sans ça, les bâtiments auraient vite fait de se retrouver au sol. L’exemple suivant fonctionne très bien (déjà testé et approuvé): Les Lutins étaient des ONG en tout genre, devant se rendre au Burkina Faso, pour y acheminer leurs différents matériels. Mais, les autorités locales n’étant pas propices à cette aide, il leur fallait détruire des postes frontières pour entrer dans le pays. La reconstitution de cette aventure s’est faite par une attaque de camps, chaque camp possédant une denrée indispensable pour une opération “destruction de poste”.

Mais, ce n’était pas tout d’ouvrir les frontières, il fallait aussi trouver comment acheminer toutes leurs petites affaires. Elles ont donc été à diverses postes, répartis dans le village, répondre à des questions, des énigmes, des petits jeux, pour que les compagnies de transports puissent évaluer leur dévouement à leur cause.

Une fois la voie libre et les transports acquis, il ne restait plus que le périple jusqu’à destination à effectuer. Nous avons fait un petit jeu de l’oie, avec comme principe d’arriver au bout en premier, et avec le plus de cargaison possible, en essayant d’en perdre le moins possible en cours de route. Maintenant, ce n’est qu’un exemple, et il ne tient qu’à vous de trouver des variantes (attentions aux droits d’auteurs, brevet déposé).

Et finalement mais pas des moindres (“last but not least” comme on dirait en anglais), il vous faut une bonne équipe d’animées motivées, car sans ça, le hike se dégonflerait tel un soufflé raté. Chance à nous, notre soufflé à presque explosé!!

Ne pas oublier la bonne humeur et le sourire à partager à tout le monde, et ce hike ne sera que pur bonheur!!

Je vous laisse et vous retrouverai pour d’autres aventures.

Mustang ‘Agent Secret’