Solwaster ’13

Je n’ai pas pris l’habitude d’écrire des articles pour le lien durant ces deux dernières années, d’ailleurs j’ai souvent confié cette tâche à un autre membre du staff car c’est un exercice que je n’apprécie vraiment pas.

Cependant, j’avais deux trois choses à dire sur le camp qui vient de se finir et j’ai donc pris le temps de m’asseoir derrière mon bureau et taper ces quelques lignes.

Solwaster… Petit bled perdu dans les cantons de l’Est, à quelques kilomètres du circuit de Spa Francorchamps où, à part les frites de Maminou et la foire aux vieux métiers testée par nos intendants, il n’y a franchement pas grand-chose à faire/voir, mais qui fut pour l’espace de 2 semaines notre chez nous.

Ah, et il y faisait bon vivre sur notre prairie infestée de mouches, et ce grâce aux constructions 5 étoiles des animés, que ça soit LE (et pas « la ») pilotis 2 étages de Sifaka, le pont au-dessus du marécage de Yearling, ou encore la table suspendue de Nyala et son hamac.

Les constructions avaient d’ailleurs débuté bien avant pour les chefs et les 4ème années puisque depuis le 29 juillet nous étions tous, scouts et guides, sur la prairie à Royompré pour monter leur superbe mât suspendu et essayer du mieux qu’on peut d’éliminer l’inclinaison de la pente de la prairie par des pilotis et tout ça sans niveau (ce qui apparemment a permis au staff et intendants de se rapprocher la nuit).

Notre prairie à nous ne fut libérée que très tard le 30 et grâce à l’aide des guides, des désormais incontournables Mustang et Fossa, d’une partie du staff Lu et d’anciens revenus se plonger l’espace de quelques jours dans l’ambiance du camp en prairie, nous avons réussi à être dans les temps pour l’arrivée des parents le 1 août au matin.

Pour le reste, je vous laisse à votre propre expérience du camp, car je suis certain que chacun l’a vécu différemment.

Pour ma part, c’était clairement le top. Je tiens à encore une fois féliciter les dernières années qui, malgré leur timing un peu compliqué, ont passé leur coureur des bois. Félicitations aussi à Madoqua et Suricate qui ont eux aussi, dans des conditions moins évidentes encore, réussi ce challenge et ce malgré le côté international que leur coureur a pris.

Félicitations bien évidemment aux néo-totémisés et aux qualifiés.

Bravo pour ces promesses qui cette années encore, et c’est pas Marsouin qui dira le contraire, furent tout simplement profondes et belles, en espérant que vous vous y tiendrez pour le reste de votre parcours scout, voire de votre vie.

Comme je l’ai déjà dit, merci aux guides et autres aides de pré-camp sans qui nous n’aurions sans doute pas réussi toutes ces constructions à temps, que ce soit le fort autour du mât, les goals version 2.0,…

Un énorme Merci aux intendants : Agouti, Chevreuil, Choucas et Souslik, qui durant leur passage, court ou long, ont facilité la vie sur le camp et ont programmé un menu des plus raffinés durant 2 semaines.

Evidemment, merci à mon Staff, merci à Ocelot et Madoqua de s’être lancés dans l’aventure scoute cette année et pour l’avoir fait avec brio, merci à Suri, qui après une année sans camp est revenue plus motivée que jamais et vous a concocté des jeux de fous, des olympiades inédites, et bien d’autres choses encore. Un merci tout particulier à Oryx, qui depuis deux ans maintenant est à mes côtés et sans qui je dois bien l’admettre, il serait impossible pour nous de faire la moitié des choses que l’on prévoit.

Je terminerais par remercier les animés qui ont fait de ce camp ce qu’il a été, un truc de dingue. Je ne sais pas encore ce que me réserve l’année prochaine mais quoiqu’il en soit, je vous souhaite le meilleur que ce soit aux Pis ou à la Troupe et en espérant que vous garderez les valeurs qu’on a essayé de vous inculquer pendant ces deux années et qu’à votre tour vous serez chefs pour encadrer les jeunes des autres générations.

Salutations scoutes,

Gavial BàS