Voilà… C’est fini!

Facile à dire mais pendant 3 ans, nous avons pris des habitudes comme faire relire pour les fautes, se concerter pour toute décision, se téléphoner matin et soir… et là… je n’ai même pas le droit de lire l’article de ma Momo pour ne pas être influencée et pas de correction de ce texte! Indulgence svp.

Quand nous avons repris l’unité, nous avons surtout eu peur de ne pas gérer et nous étions donc très organisés, prévoyants, planificateurs. C’était sans tenir compte que nous avions en face de nous des jeunes qui appartiennent à l’air de la communication et qui donc ne savent pas communiquer parce que : ils changent de n° de gsm, d’adresse mail ou ne vont pas lire leur mails, lisent mais ne répondent pas si nous ne mettons pas la mention : réponse souhaitée, ou envoyer un sms pour leur demander de lire leur mails… Vous comprenez pourquoi le job de CU est chronophage mais maintenant : ça roule !

Quand nous avons vécu nos premiers TU (temps d’unité = we de formation pour les animateurs), nous faisions tout nous-même sauf la soupe du vendredi qui a toujours été extériorisée. L’intendance pour Monax et moi ainsi que la logistique de tout ce qu’il fallait pour nos Marsouin et Martre qui eux géraient les temps formatifs. Bien entendu pour les TU Cool d’octobre, 1 animateur par staff mettait la main à la pâte. Leur créativité et l’ambiance donnaient déjà envie de partir. Après notre 1ère ou 2nd expérience de nuit chahutée, odorante et très courte, les points ont été mis sur les i et avec un réel respect de l’autre maintenant : ça roule !

Quand nous devions organiser les agendas et tout faire correspondre entre section ou selon les priorités diverses, quelles discussions nous avions durant les CU ! Nous n’avions pas compris que nos animateurs avaient une certaine expérience et nous une certaine logique de parents aussi. Il faut savoir que le rôle de CU demande à certains moments une intransigeance que nos têtes fortes ont parfois du mal à accepter mais le bon sens l’a toujours emporté sans pour autant être exprimé ouvertement. Qu’est-ce qu’ils sont bien, non ? Après toutes ces mises au point maintenant : ça roule !

Quand nous allions les samedis aux locaux Parmentier, l’angoisse de ne pas donner le bon nom au blondinet qui nous saluait (80% des garçons) nous obligeait à nous concentrer. Martre nous demandait systématiquement si c’était le fils de ou le frère de. Pour les donzelles, c’était plus facile car elles papotent tellement qu’on pouvait leur demander semaine après semaine leur prénom. Nous vous passons les périodes estivales qui nous amenaient une moyenne de 25 totems en plus à mémoriser. Au bout de 3 ans, il y a peut-être un peu Marsouin qui est à la traine. Martre commençait à gérer. Monax pouvait vous faire l’arbre généalogique des familles mais sans les visages et pour ma part, tout sauf les noms de famille et quelques papas mais finalement maintenant : ça roule !

Quand Marsouin s’est penché sur les comptes de l’unité et des sections, je pensais qu’il y laisserait ses derniers cheveux bruns. Nos jeunes ne savaient pas combien ils avaient en caisse, combien il fallait pour un hike ou pour l’intendance du camp, quel ticket correspondait à quelle dépense… Bref, personne ne leur avait encore appris à tenir un livre de compte simple. La mise en place d’une revue de compte 3 à 4x/an les a bien aidés et maintenant : ça roule !

Quand nous avons repris l’unité, le lien était mis en place mais, comme il faut l’avouer, Martre aime la technologie, il s’est penché sur le sujet avec toute une clique d’animateurs motivés et d’Aurochs aux ultimes commandes. Vous avez remarqué que les informations et les photos ainsi que les articles (que vous aussi pouvez fournir) suivent et que finalement, quand il y a un kwak, tout le monde est perturbé. Tout ce temps passé par Martre à la création et cogitation fait que maintenant : ça roule !

Quand nos animateurs et quelques Jer’s ont demandé de relancer les 5h défis… Quel bazar! Une organisation lourde et dépendante de tant et tant de facteurs externes, de réunions presque hebdomadaires au début. Et puis le succès arrive, les animateurs récoltent le succès de leur investissement en temps et énergie et encore une fois nous pouvons le dire : ça roule !

Mais durant ces 3 années, nous en avons connu des bas et des hauts : discussion avec des parents qui ont tous des enfants parfaits, des animateurs qui nous prennent la tête, des intempéries sur de gros évènements, les tentes mises à plat, les vaches trop aimantes, des coups de gueule avec des parents trop critiques, des mots tendres de vos enfants, vos enfants que nous avons essayé de remettre sur la bonne route plus d’une fois pour certains, mais surtout des coups de cœurs avec vous tous ! Et maintenant ça va nous manquer, soyez en certain !

Un de mes vœux personnel est qu’un jour je traverse le village et que je vois NOS jeunes devenus de bons animateurs, que nos animateurs soient devenus de vrais adultes responsables.

Mes meilleurs vœux de réalisation personnelle à vous, NOS 260 jeunes, vous resterez dans mon cœur.

Moustique, qui pique